Quelle joie de vous présenter mon nouvel album jeunesse, sorti au début du mois d’octobre ! Un cherche et trouve, superbement illustré par Alice de Page, pour divertir petits et grands.
Cherche et trouve avec facteur Ecureuil et ses amis de la forêt – Laure Dorsemaine et Alice de Page
Suis facteur Écureuil pendant sa tournée dans la forêt et ouvre l’œil pour retrouver les objets que ses amis ont égarés ! Et devineras-tu la surprise finale qui se prépare ?
Un texte tout en rimes pour vous accompagner dans des univers colorés et remplis de détails. Chaque doubles pages présente des objets à trouver sur un thème différent. Pour un total de 150 objets cachés dans les décors !
Dès 3 ans, publié aux éditions Belin. J’espère qu’il vous plaira !
« La chenille qui fait des trous » (« The very hungry caterpillar » en VO) est un classic de la petite enfance. On y trouve tout ce qui faut pour plaire aux petits et à leurs parents : des dessins colorés et originaux, une petite chenille toute mignonne qui devient cocon puis papillon, une répétition dans le rythme, la découverte des fruits et des chiffres, des petits trous dans les pages…
On a aimé le lire et le relire, et puis au bout d’un moment, on a eu envie de faire un peu plus…
Fais ton propre album
Quand Liam a eu 2 ans 1/2, et après qu’on ai lu l’album si souvent qu’on le connaissait par cœur, je lui ai proposé de faire sa propre version de l’album. Il s’est alors appliqué à reproduire chaque pages, ou en tout cas, ce qui lui semblait être le plus important sur chaque pages, à découper celles qui devaient être plus petites et à faire des trous à la perforatrice (son moment préféré) dans les pages des fruits. Pour les dessins, il a utilisé des pastels à l’huile pour les contours et de la peinture à l’eau pour le remplissage. J’ai recopié le texte moi-même.
Depuis, si on veut lire « La chenille qui fait des trous », c’est cette version qu’on lit 🙂
Rejoue l’histoire
Pour rester dans le bricolage et rendre la lecture de l’album plus interactive, Liam a construit sa propre chenille, ses fruits et son papillon. Ainsi, il a pu rejouer l’histoire à son rythme avec ses propres créations. Il avait alors 2 ans 1/2, mais je pense qu’il n’y a pas d’âge pour s’amuser avec les albums!
Pour les fruits, j’ai acheté du papier mousse aux bonnes couleurs, qu’il a découpé (j’ai coupé les cercles au centre) et décidé de peindre même s’ils étaient déjà de la bonne couleur… Ne pas hésiter à relire l’album pour être sûr de ne pas se tromper sur le nombre de poires ou d’oranges à découper.
Pour la chenille, j’ai trouvé un modèle très simple sur internet. Il s’agit de découper des rondelles dans des rouleaux de papier toilette, d’y faire un trou sur deux des « côtés », face à face, et de les enfiler le long d’un fil chenille. On ajoute deux antennes en fil chenille, on peint aux couleurs de la chenille, et le tour est joué.
Pour le papillon, Liam a décoré puis plié une feuille en accordéon et l’a resserré en son centre à l’aide d’un fil chenille qui sert également à tenir les antennes. Il aurait pu le faire plus coloré, mais il n’était pas très inspiré ce jour là ^^
Et vous, quels albums vous inspirent et vous invitent à dessiner et bricoler?
J’ai reçu un exemplaire de mon album jeunesse en avant-première ! Mon fils Liam, qui connaissait déjà l’histoire par cœur, a découvert pour la première fois les illustrations adorables et colorées de Aki, et il les adore autant que moi. Ça a quelque chose de magique de re-découvrir dans un superbe album cette histoire que j’ai inventée.
Grâce au travail fabuleux des éditions Belin Jeunesse et de l’illustratrice Aki, j’ai le plaisir de vous présenter mon tout premier album jeunesse…
Les aventures de Petit Pois et son manteau aux 100 poches – Laure Dorsemaine et Aki
Petit Pois est un peu bricolo et il a un super manteau avec 100 poches : une par objet. Découvre ce qui se cache dans ses poches, et comment il se sert de ces objets pour aider ses amis.
L’album de Petit Pois sera disponible mercredi27 septembre, en ligne, et dans toutes les chouettes libraires de France !
Tous les ans en août à Édimbourg se tient le plus grand festival littéraire au monde : Edinburgh International Book Festival. L’avantage (le seul) de la rentrée scolaire écossaise qui a lieu le 15 août (je sais, je sais, ils ne savent pas profiter de leur été, ces écossais…), c’est qu’on est sûr d’être sur place pour y rencontrer les auteurs qu’on aime. L’année dernière, on avait eu la chance de rencontrer Julia Donaldson et Axel Scheffler (The Gruffalo), de voir leur super spectacle, de chanter avec eux et de découvrir leur nouveau livre. On avait aussi discuté en plus petit comité avec Benedict Blathwayt (The Little House by the Sea, The Little Red Train). Cette année, nous avons rencontré Tony Ross!
Tony Ross est un auteur-illustrateur de livres jeunesses avec plusieurs centaines de livres illustrés à son actif (il en a aussi écrit quelques dizaines). Il a notamment travaillé avec Roald Dahl, David Walliams, Jeanne Willis et Francesca Simon. Il y a peu de chance que vous n’ayez jamais croisé un de ses livres, même si vous n’êtes pas un grand lecteur de littérature jeunesse, c’est difficile de passer à côté.
Tony Ross nous a parlé de The Little Princess (La Petite Princesse), une série d’albums jeunesse qu’il a écrits et illustrés lui-même. L’idée de la Petite Princesse lui est venue un jour où il apprenait à sa propre fille à aller sur le pot. Comme il surnommait sa fille « princesse » et qu’elle n’était pas bien grande, le nom était tout trouvé. Il nous a avoué que 30 ans plus tard, sa fille n’est pas ravie que son histoire d’apprentissage de la propreté soit connu de tous, c’est une petite célébrité dont elle se serait bien passée ^^
Tony Ross s’est plié à toutes les exigences des enfants présents dans la salle et leur a dessiné tous les animaux qu’ils réclamaient, avec une facilité et une rapidité déconcertante. D’ailleurs, il nous a expliqué qu’il ne mettait pas plus d’une journée à dessiner l’intégralité d’un album de la petite princesse. Quel contraste avec Benedict Blathwayt qui disait passer 6 mois à dessiner chacun de ses albums! Il faut dire que leur style n’est pas le même…
Il nous a aussi expliqué que autant à l’école d’Art, il avait passé du temps à apprendre tout plein de techniques compliquées, autant maintenant qu’il était illustrateur professionnel, il s’arrangeait toujours pour éviter les difficultés dans ses dessins. Dessiner un cheval? Pas de problème! Par contre, il n’aime pas dessiner les jambes des chevaux, alors on va dire que le cheval était dans une marre, d’accord?
La rencontre s’est terminé par une séance de dédicaces et Liam a eu droit au Horrid Henry qui joue au foot qu’il a demandé sur son album de The Little Princess, I want my potty!
Quelques albums illustrés par Tony Ross parmi tant d’autres, que j’aime beaucoup :
Trois albums qui finissent mal (désolée pour les spoilers, mais je pense qu’il vaut mieux être prévenu ^^) :
Le dernier, Tadpole’s promise, est l’album jeunesse que j’ai lu dont la fin est la plus terrible. J’ai été sérieusement traumatisée, d’autant que je ne m’y attendais pas du tout. J’exagère à peine ^^ En français, il s’appelle La Promesse.
J’ai découvert Mo Willems non pas grâce à un de ses (nombreux) livres, mais un de ses dessins animés. Je m’étais acheté un DVD des Super Nanas, et j’avais trouvé un épisode d’un « Mouton dans la ville » dans les bonus. J’ai trouvé ça hilarant, et même si ce n’était pas pour cet épisode bonus que j’avais acheté ce DVD, c’est pour cette raison que je l’ai gardé.
Bien plus tard avec la naissance de Liam, j’ai découvert ses albums jeunesse…
The Pigeon
Voici les aventures d’un Pigeon qui essaye de convaincre le lecteur de le laisser faire ce qu’il veut. Il ne faut pas se laisser amadouer, il faut continuer à dire « non », même si le pigeon se met en colère ou cherche à nous attendrir. Les dessins sont hyper simples, l’intérêt étant juste le dialogue et les émotions explosives du pigeon. C’est interactif et vraiment drôle, on ne s’en lasse pas.
Elephant and Piggie
On retrouve le style de dessin du Pigeon. Ici aussi, juste les personnages importent, leurs dialogues et leurs expressions. Ils leur arrive toutes sortes de choses à ces deux amis, et le plus intéressant est la façon dont ils réagissent et interagissent entre eux. On adore voir Elephant angoisser de ne pas être assez préparé pour aller à une fête, le voir s’énerver et désespérer d’avoir un oiseau (puis deux, puis un nid…) sur la tête, ou encore la façon dont une partie de cache-cache surprise se déroule dans la tête de l’un et de l’autre. La collection d’Elephant and Piggie est vraiment grande, on a toujours une nouvelle histoire à découvrir, une nouvelle raison de rire !
Dr Seuss est un auteur américain qui a écrit une soixantaine d’albums jeunesse, a créé autant d’univers loufoques et tout en rimes et a encouragé des générations d’enfants à apprendre à lire.
En ce qui me concerne, Dr Seuss est mon auteur américain préféré et aussi l’une des raisons pour lesquelles j’aime tant l’anglais. Quand ma mère me lisait ses livres quand j’avais 9 ans, j’adorais la musique des textes, même si je ne comprenais pas un mot de ce que ça racontait. Après, ma mère me traduisait le texte, et alors j’aimais aussi les histoires. En voici quelques unes…
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The Cat in the Hat
(Le Chat chapeauté en France, mais je ne sais pas ce que vaut la version française)
Le livre le plus connu de Dr. Seuss. The Cat in the Hat est un chat espiègle qui vient tenir compagnie aux enfants qui s’ennuient chez eux quand il pleut et que leur mère est sortie. Il fait des bêtises et il invite ses amis Thing 1 et Thing 2 à en faire autant pour amuser les enfants. Le poisson rouge de la maison, lui, n’est pas content. Ce chat ne devrait pas être là quand leur mère n’y est pas ! Comment le faire partir ?
« Look at me ! Look at me ! Look at me now ! It is fun to have fun, but you have to know how. »
Le déguisement de Liam pour le World Book Day de l’année dernière : un chapeau à rayures rouges et blanches, un nœud papillon et des moustaches, et on reconnaît tout de suite the Cat in the Hat.
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How the Grinch stole Christmas
Le Grinch vit à côté de Who-ville, la ville où tous les habitants adorent la période de noël. Le Grinch, lui, déteste ça, alors il décide d’annuler noël pour cette année. Il vole les décorations et les cadeaux, et il s’en débarrasse. Va-t-il réussir à gâcher les fêtes ? Ou se peut-il que le vrai esprit de noël soit caché ailleurs que dans les cadeaux ?
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Green Eggs and Ham
Sam-I-am veut absolument faire goûter des œufs et du jambon verts à son ami, mais celui-ci assure qu’il n’aime pas ça. Pas dans une voiture, pas sur un train, et pas non plus avec une chèvre. Il ne les aime nulle part. Sam-I-am n’abandonne pas. Après tout, son ami ne peut pas être sûr qu’il n’aime pas tant qu’il n’a pas goûté, n’est-ce pas ?
Ce livre est le résultat du pari lancé à Dr Seuss par son éditeur, celui d’écrire un livre en utilisant 50 mots différents, ni plus ni moins. Le livre est aujourd’hui un vrai best-seller. Quand Dr Seuss relève un défi, il ne le fait pas à moitié !
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Ne pleure pas parce que c’est terminé, souris parce que c’est arrivé.
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Horton hatches the Egg
Un oiseau, fatigué de couver son œuf, demande à Horton l’éléphant de le remplacer un instant. L’oiseau apprécie tellement son repos qu’il décide de prendre des vacances un peu plus longues. Horton, lui, ne lâche pas son poste. Il couve cet œuf jour et nuit, au fil des saisons, et même quand des chasseurs le menace, il reste à sa place. Horton va-t-il réussir à protéger l’œuf jusqu’à son éclosion ?
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I had trouble in getting to Solla Sollew
Le héros de cette histoire en a marre de l’endroit où il vit. Il y a des problèmes partout : devant, derrière, en haut, en bas. C’en est trop, il s’en va. Il croise alors quelqu’un qui lui parle de la ville de Solla Sollew, où il n’y a jamais de problème (ou du moins très peu). Le héros décide de s’y rendre, mais la route ne sera pas de tout repos. Il va devoir surmonter pleins d’obstacles pour finalement se demander si ça valait bien le coup. Fuir ses problèmes, est-ce vraiment la solution ?
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Ten Apples up on top
Trois amis s’amusent à mettre des pommes sur leur tête. Chacun essaye de faire mieux que les autres. Ils en sont à 10 quand un ours les voit et décide de tout faire pour les faire tomber de leur tête. Un livre amusant pour apprendre à compter jusqu’à 10 en anglais.
Ce livre est un des rares que Dr Seuss n’a pas illustré lui-même.
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Yertle the Turtle
Yertle la tortue est le roi de la mare et des tortues qui sont dedans. Un jour, il se lasse de sa petite mare et de son petit trône (un rocher dans l’eau) alors il ordonne aux autres tortues de venir se mettre sous lui pour le surélever. Yertle règne sur tout ce qu’il voit, et plus il est haut, plus son royaume est grand. Mais à quel prix ? Et jusqu’où peut-il aller ?
Je sais qu’en haut au sommet c’est beau tout ce qu’on y voit, mais en bas ici aussi on devrait avoir des droits.
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Fox in sox
Mr Fox est un renard qui aime les jeux de prononciation. Mr Knox, lui, est perturbé par tous les tours et les situations qu’il lui présente et les phrases difficiles qu’il lui demande de répéter. Ce livre est très amusant à lire et à écouter, et vous aller vous faire plus d’un nœud à la langue en le lisant, surtout si comme moi vous n’êtes pas anglophones à la base.
Mon fils se sert de ce livre pour tester le niveau d’anglais et l’accent des gens de son entourage. Avec moi, ça finit toujours en fou rire !
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Et plein d’autres livres…
Dans chacun de ces livres et plein d’autres encore, on retrouve des créatures imaginaires et des mondes fous. Des histoires qui font réfléchir, qui invitent à se dépasser et à être sois même. Des histoires drôles et intelligentes, originales et inspirantes.
Un auteur à découvrir ou à redécouvrir, de préférence en version originale !
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Ma citation préférée de Dr Seuss
Elle rend bien mieux en anglais, mais en voilà une traduction : Aujourd’hui tu es toi, c’est plus vrai que vrai. Il n’y a personne au monde qui soit plus toi que toi !
C’est l’histoire d’un petit bonhomme qui a un très bon jus d’orange, et tout plein de monde veut le lui piquer. Ce petit bonhomme ne se laisse pas faire, et il écrase quiconque veut lui prendre avec ce qui lui passe par la tête. Puis c’est au tour de son grand frère de venir lui demander son jus d’orange. Que va donc faire le petit bonhomme ?
Un gros coup de cœur !
Les dessins n’ont rien d’extraordinaires, mais ils fonctionnent très bien, et j’adore la bouille du petit bonhomme quand il sourit.
L’histoire est vraiment drôle du début à la fin. Même après l’avoir lue plusieurs fois. Elle est aussi très mignonne en ce qui concerne la relation des deux frères. L’épilogue aussi est marrant (déjà, quelle drôle d’idée de mettre un épilogue dans un album jeunesse ^^), avec un happy ending pour les animaux qui se sont fait écraser dans le livre.
Balthazar et Pépin sont de vrais petits trésors de la pédagogie Montessori. Leurs dessins doux et poétiques et leurs histoires entraînantes nous font un instant oublier qu’ils avaient en tête de nous apprendre des choses.
Les histoires
Avec Balthazar et le temps qui passe, on apprend la différence entre les jours, les heures, les minutes et les secondes. Et on apprend que le monde n’était pas le même il y a quelques années, quand le grand-père de Balthazar avait son âge.
On écoute les sons de la nature dans Promenons-nous dans les bois, et Les sons de Balthazar. Et on s’amuse à les répéter ou à les inventer.
On raisonne nos peurs et on les affronte avec Balthazar n’a pas peur du noir et Pépin presque pas non plus. Ce livre a fait beaucoup de bien à Liam quand il avait peur du noir et des monstres. Je ne dis pas que ça a guéri instantanément toutes ses craintes, mais il était content d’avoir des réponses à ses inquiétudes, et de voir que Pépin avait les mêmes que lui.
On apprend à compter avec Le livre à compter de Balthazar, à la poursuite du lapin brun. Mon préféré. Je trouve que les dessins y sont les plus jolis. L’histoire de la poursuite du lapin est sympa en elle-même, le fait d’apprendre à compter n’est qu’un petit plus.
Balthazar et les couleurs de la vie et des rêves aussi ! pour apprendre les couleurs, bien sûr.
L’Extraordinaire abécédaire de Balthazar est magnifique et très original pour un abécédaire. Ce n’est pas un livre avec une histoire, mais plutôt un livre avec une mini histoire à chaque page (une pour chaque lettre). Quand je dis mini, c’est vraiment mini. Une phrase. Mais c’est suffisant pour se projeter dans l’univers du dessin.
Les livres à toucher
Je considère ces livres comme un peu à part, car ils n’ont pas vraiment d’histoire.
Dans Les chiffres à toucher de Balthazar, on suit Balthazar qui fait une potion pour être fort en calcul, mais c’est juste une façon sympathique de présenter les chiffres, pas une vraie histoire. Encore que la fin est rigolote. Les chiffres sont présentés de 1 à 10, puis le 0. Balthazar nous présente ses doigts levés sur une page, puis le chiffre correspondant est écrit en relief. L’enfant est invité à tracer le chiffre du bout du doigt, pour le mémoriser et apprendre à l’écrire. Enfin, il y a un dessin d’objets qui riment avec le chiffres (par exemple, « trois rois ») qui sont à mettre dans la potion.
Pour apprendre à écrire les lettres, deux livres : Les lettres à toucher de Balthazar (pour les minuscules cursives) et L’Abécédaire à toucher de Balthazar (pour les majuscules script). Dans chacun des livres, les lettres sont rugueuses et en relief. Dans celui des minuscules, certaines pages ont des volets à ouvrir et l’enfant est invité à chercher des mots qui commencent par la lettre de la page. Les deux abécédaires utilisent des mots originaux pour illustrer les lettres (surtout celui des majuscules), qui changent de ceux qu’on peut voir d’habitude.
On touche et on reconnait les différentes textures dans Balthazar et les matières à toucher. Le jeu de la fin où on doit retrouver à quel déguisement de l’histoire appartient tel ou tel tissu en le touchant les yeux fermés est un peu difficile, mais il est amusant d’essayer.
Quoi d’autre ?
Il y a encore beaucoup d’autres livres de Balthazar que nous n’avons pas encore lus et donc pas présentés ici. Et il y en aura sûrement encore beaucoup de nouveaux : la pédagogie Montessori semble être à la mode ces jours-ci, et j’en suis très contente pour Balthazar et Pépin !
Et vous, vous aimez Balthazar et son doudou Pépin ?
Mimi est une petite souris qui fait du tricycle, dort avec un doudou et joue au bac à sable. Mais c’est aussi une souris qui conduit des avions et des trains, fait les courses et s’occupe de la récolte aux champs.
Avec ses amis (Eddie l’éléphant, Charlie le crocodile, Tallulah la poule et Cyril l’écureuil), elle vit plein d’aventures de la vie de tous les jours, ainsi que des expériences plus originales.
Les personnages sont attachants, les textes simples et les dessins colorés.
Découverte d’une passion
J’ai découvert l’univers de Mimi quand mon fils avait un peu moins de deux ans. Avant ça, il ne restait jamais tranquille suffisamment longtemps pour que je lui lise un livre en entier. Avant ça, il ne savait rien dire d’autre que Mama et Papa.
Un jour à ma ludo-biblio nantaise préférée, la bibliothécaire m’a demandé ce que mon fils aimait lire. J’ai répondu « rien », et elle est allée me chercher Cache-cache Mimi. « Essaye ça », a-t-elle dit.
J’étais septique. J’avais déjà vu un dessin animé de Mimi et ne l’avais pas trouvé très intelligent (il faut dire que quand j’étais tombée dessus, j’avais 12 ans).
Je l’ai quand même lu, mon fils sur mes genoux. A la fin du livre, il s’est exclamé « Mimi ! Mimi ! » de sa petite voix encore neuve. Je vous dis pas le choc. Mon fils parlait ! Et il pointait la petite souris, surexcité par l’histoire qu’il venait d’entendre.
Autant dire qu’on l’a lu, relu, emprunté puis acheté. Et on a acheté tous les livres de la collection qu’on a pu trouver par la suite. Les livres pop-up, ceux à volets à ouvrir, les petits livres courts et les plus longs.
Mimi a été la première passion de mon fils. Aujourd’hui encore, malgré ses 5 ans 1/2 et le fait qu’il lise des romans en anglais par lui-même, mon fils est toujours hyper emballé de trouver un nouveau livre de Mimi (Maisy, maintenant qu’on vit en Ecosse) pour que je le lui lise. Et depuis ce Cache-cache Mimi, il n’a plus jamais eu de soucis à rester tranquille devant un livre, quel qu’il soit. Bien au contraire !
Et les dessins animés ? Pas si bêtes finalement. C’étaient les premiers que voyait mon fils, et j’appréciais tout particulièrement le rythme lent et les dessins peu chargés. Ils laissaient le temps à mon enfant de 2 ans de comprendre ce qui se passait.
Et vos enfants, ils aiment Mimi ?
Avec quel héros, quel livre, quel auteur ont-ils découvert la passion des livres ?
Laure et les livres 