En Avril on a accueilli…

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En avril on a accueilli… un nouveau lecteur dans la famille!

Notre petit franco-écossais (qui n’est en fait que français, le droit du sol c’est un peu plus compliqué que ça…) se porte très bien, découvre le monde avec de grands yeux curieux et il aime déjà qu’on lui lise des histoires (en tout cas moi j’aime ça et lui ne se plaint pas). D’ailleurs, on lui a fait sa première carte de bibliothèque quand il avait 9 jours, devenant ainsi le plus jeune membre de la bibliothèque de la ville, parce qu’après tout, il n’y a pas d’âge pour découvrir la lecture (et puis de toute façon j’avais des livres à rendre alors quitte à être sur place…)

Les livres qu’on a préféré pour le premier mois

Je vais pas vous mentir, ce classement a été fait par moi, bébé n’a pas encore été capable de me donner son avis de façon très claire 😉

Bonne nuit moi – Marie-Hélène Place et Caroline Fontaine-Riquier

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Avant d’aller au lit, un petit album de bébé Balthazar pour dire bonne nuit en douceur à tout ce qu’il y a dans la maison, sans oublier la Lune et les étoiles. Très mignon et plein de répétitions pour se mettre dans l’ambiance du dodo.

Les instruments du monde, volume 2 – Marion Billet

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Un livre qui fait de la musique, où on découvre un instrument du monde sur chaque page (6 au total), c’est celui que Liam préfère partager avec son petit frère. On aime tout particulièrement la page du mouton écossais qui joue de la cornemuse 😉

It’s a Little Baby – Julia Donaldson and Rebecca Cobb

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C’est un peu tôt pour imiter les actions des bébés, mais on adore les rabats et les dessins.

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Les livres cadeaux en Ecosse

En Ecosse, les bébés reçoivent des livres en cadeau à plusieurs occasions, et on adore! Un moyen d’introduire la lecture dès le plus jeune âge dans toutes les familles du pays.

Bookbug baby bag

Dans les premières semaines qui suivent sa naissance, la health visitor (je ne vois pas d’équivalent français pour cette profession) nous remet un sac Bookbug qui contient 4 livres pour bébés, un CD de comptines et de jolies images dans un calendrier. On retrouve également le petit personnage Bookbug dans toutes les bibliothèques d’Ecosse où sont organisées une fois par semaine des séances de lecture et comptines pour les bébés et enfants jusqu’à 5 ans. Bébé a participé pour la première fois la semaine dernière mais il a dormi tout le long ^^ Personnellement, j’ai aimé rencontrer d’autres mamans et bébés et j’ai hate de revenir pour apprendre les comptines et les mimer avec mon bébé.

Le livre de l’Unicef

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Un livre cadeau remis à tous les nouveaux bébés et offert par l’Unicef, les dessins sont très mignons et les mots tendres et simples, on aime beaucoup. On peut le retrouvé lu par Ewan McGregor sur Youtube ici.

La Baby Box

Une nouveauté en Ecosse, la baby box est offerte à tous les bébés quelques semaines avant leur naissance. Elle est remplie d’indispensables pour accueillir bébé et pour les mamans après l’accouchement, et la boite en elle même sert de lit pour les premiers mois, avec matelas et couverture adaptée. En plus elle est trop jolie et on peut la colorier. On y trouve aussi des livres pour bébé, parce que ça aussi ça fait partie des indispensables 😉

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Apprendre à lire en famille – 2 – L’Apprentissage

Quand on se penche sur la question de l’apprentissage de la lecture en France, on se retrouve devant un vaste choix de méthodes, chacune vantant ses mérites sur les autres. Comment s’y retrouver?

Les différentes méthodes de lecture

  • La méthode syllabique

C’est le principe de B.A.-BA. On part des lettres pour former des syllabes qui à leur tour formeront des mots. Une fois que l’enfant peu lire les syllabes, il peut lire n’importe quel mot. Un exemple de manuel qui utilise cette méthode est la Méthode Boscher La journée des tout-petits. C’est personnellement avec ce manuel et l’accompagnement de ma mère que j’ai appris à lire, alors je peux confirmer qu’il atteint les résultats recherchés ^^ La méthode syllabique a cependant été critiquée par le passé. Déchiffrer des listes de syllabes qui n’avaient aucun sens semblait contraire au but de la lecture.

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  • La méthode globale

Une nouvelle méthode a alors été créée, la méthode globale, qui invite l’enfant a mémoriser des mots entiers pour accéder directement au sens. L’idée étant que l’enfant parte de ces mots pour en déduire la prononciation d’autres mots, par comparaison. Le problème étant que beaucoup d’enfants se sont retrouvés incapables de lire des mots s’ils ne les avaient jamais appris à l’école. Et puis honnêtement, tous ces mots à apprendre par cœur… Ca fait penser aux chinois et japonais qui doivent apprendre des milliers de symbols par cœur parce que leur système d’écriture ne connait pas le principe de lettres et de syllabes. Le notre le connait, alors pourquoi se priver?

  • La méthode mixte

Souvent celle utilisée à l’école. Elle reprend la méthode syllabique, tout en présentant certains mots de façon globale.

  • La Planète des Alphas

Il s’agit d’une méthode syllabique où chaque lettre est représentée par un petit personnage. Le n est en forme de nez, le r en robinet, etc. Il existe beaucoup de matériel, comme les figurines des personnages à manipuler par exemple, et beaucoup d’enfants aiment l’aspect ludique de cette méthode.

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  • La méthode Montessori

Là encore elle se rapproche de la méthode syllabique, mais au lieu de présenter le lettres par leur nom, on présente les lettres par leur son régulier. Pour B, au lieu de l’appeler « bé », on l’appelle « bbbbb ». La lecture est enseignée avec les lettres cursives au lieu des scriptes et il existe là aussi beaucoup de matériel pour accompagner l’enfant. J’aime particulièrement les abécédaires de Balthazar où les lettres sont en relief. L’enfant est invité à les toucher, faisant ainsi appel à plus de sens que la vue et l’ouïe pour découvrir la lettre (et puis les dessins sont très beaux, comme d’hab’ avec Balthazar). L’idée est également de faciliter l’apprentissage de l’écriture, l’enfant sachant déjà comment se forme la lettre.

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Personnellement, j’aime beaucoup l’approche qu’a Maria Montessori des apprentissages et la façon qu’elle a de traiter les enfants avec respect dès la naissance. J’ai présenté du matériel Montessori sur d’autres sujets que la lecture à mon fils qui était très demandeur, mais je n’ai pas été convaincu par sa méthode de lecture, que j’ai préféré laisser de côté, en dehors de son abécédaire à toucher pour présenter les lettres. Je pense que c’est une méthode brillante pour le pays où il a été inventé, à savoir l’Italie, mais je ne trouve pas qu’elle s’applique bien en France. Maria Montessori était italienne, et les petits italiens ont la chance d’apprendre à lire une langue dont l’écriture est très régulière. Une fois qu’on connait le son de chaque lettre, on est capable de lire pratiquement n’importe quoi (ça marche aussi avec l’espagnol), et du coup, connaître le nom des lettres parait bien superflu. Mais en français (comme en anglais), la plupart des lettres changent de valeur en fonction du mot dans lequel elles se trouvent. Je ne trouve pas judicieux d’aller dire à un enfant que N, c’est « nnnnn » au lieu de lui dire que c’est la lettre « ène ». En effet, N et A feront « nnnna », mais O et N feront « on », A I et N feront « ain » et I et N feront « in ». De même qu’un T aura de grandes chances d’être muet à la fin d’un mot et que le C fait « k » ou « s » selon la lettre qui suit… d’après moi, le français est bien trop irrégulier pour pouvoir nommer les lettres par leur soi-disant son « normal ».

  • La fabuleuse méthode de lecture du Professeur Tagada – Christophe Nicolas et Guillaume Long

La fabuleuse méthode de lecture du professeur Tagada. (Dès 5 ans)

Blandine de Vivrelivre en a parlé sur son blog (cliquez sur la photo pour découvrir son article!) Je n’ai pas eu la chance de lire ce livre, mais de ce que j’ai pu voir sur son blog, ça a l’air une façon très ludique de découvrir la lecture. Peut-être plus en accompagnement qu’en tant que méthode à part entière, mais sans aucun doute un bon moyen de mettre de l’humour dans cet apprentissage!

  • Le laisser faire

Il ne s’agit pas vraiment d’une méthode, puisqu’il s’agit de ne rien faire de particulier, de ne pas sortir de manuel et de ne pas proposer d’explication à notre enfant à moins qu’il n’en ai demandé.

Il s’agit de faire confiance à l’enfant pour accéder à la lecture par ses propres moyens, quand le moment sera venu. En tant que parent, ça demande de la patience et une confiance inconditionnelle dans les capacités de nos enfants. Il s’agit aussi de répondre aux questions que l’enfant peut avoir sur les lettres, les mots, etc., mais sans les précéder, et de lui offrir un environnement riche en littérature. Bien entendu, c’est plus facile si votre enfant ne va pas à l’école, comme André Stern par exemple. Son récit sur son enfance sans école et sans enseignements imposés est par ailleurs passionnant.

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Ce qu’on a utilisé chez nous

  • Le Bled, Méthode de lecture

BLED - Méthode de lecture

Parmi tous les manuels de lecture que j’ai eu l’occasion de feuilleter au moment où je cherchais lequel choisir pour mon fils (et il y en a eu beaucoup), celui-ci est le seul qui m’a vraiment plus. Il s’agit d’une méthode 100% syllabique (la méthode globale et la mixte ne me plaisent pas du tout) aux leçons très simples et aux pages aérées.

Voici un exemple de la leçon autour du P, en deux doubles pages.

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Sur la première double page, on découvre la lettre en grand qu’on peut tracer au doigt si on veut. On découvre le son que cette lettre fait quand elle est seule, et on retravaille les sons qu’on a découvert dans les leçons précédentes.

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Une page entière est ensuite consacrée à la découverte des syllabes liées à la nouvelle lettre.

On lis à nouveau les syllabes qu’on vient de découvrir, cette fois en désordre sur la dernière page, puis on peut lire des mots formés grâce aux syllabes qu’on connaît déjà. Au fur et à mesure du livre, les mots sont plus complexes et on découvre des phrases.

J’ai personnellement sauté les passages en cursif, n’ayant jamais trouvé très utile cette écriture et préférant éviter d’embrouiller Liam avec deux systèmes de lecture différents dès le départ (au final, il n’a jamais appris ni à lire ni à écrire le cursif, mais il a lu l’autre jour sans aucun problème -et à ma grande surprise- un livre de Balthazar écrit en cursif, donc d’une façon où d’un autre, il a compris le truc…)

L’autre petite chose qui m’a un peu déplu dans ce manuel sont les espaces qu’ils mettent dans les mots à lire au tableau pour séparer les syllabes (les espaces sont cela dit supprimés au fur et à mesure que l’enfant progresse dans le livre). J’ai personnellement réécrit les mots sur papier pour les présenter sous leur forme normale et les faire lire à mon fils après sa lecture du tableau.

J’avais prévu de prendre notre temps et de découvrir une leçon par semaine environ. Je me disais que ça laisserai le temps à Liam d’assimiler chaque lettre avant de passer à la suivante, et que de toute façon, il n’y avait aucune raison de se presser. C’était sans compter sur Liam, qui m’a réclamé trois leçons par soir et a donc finit les syllabes simples (une consonne + une voyelle) en deux semaines. Pour les graphèmes complexes, on a passé un peu plus de temps sur chacun d’eux, couplant le manuel avec d’autres activités inspiré du livre que je vais vous présenter ensuite. Je ne lui ai pas présenté les graphèmes complexes dans l’ordre du manuel, mais dans celui proposé dans le livre de Marlène Martin. Au final, on a pas finit le manuel, et il a découvert les derniers graphèmes en les lisant directement dans des phrases ou dans des livres. S’il y avait un graphème qu’il ne connaissait pas, je lui disait tout de suite le son que faisait la combinaison de lettres en question et il pouvait continuer de lire avec cette nouvelle connaissance. Deux mois après avoir ouvert le manuel pour la première fois, il pouvait lire n’importe quel mot. Et après deux mois de plus, il pouvait lire n’importe quel texte court de façon relativement fluide.

  • Apprendre à lire en famille – Marlène Martin

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Ce livre est absolument passionnant. Ce n’est pas un manuel de lecture à proprement parlé, parce qu’il n’y a pas de leçons à présenter à son enfant à l’intérieur. C’est un livre qu’on lit juste nous, parents, pour savoir absolument tout ce qu’il y a à savoir sur l’apprentissage de la lecture, et pour le mettre en pratique. Avec des conseils pratiques de la naissance jusqu’à l’apprentissage de la lecture à proprement parlé, en passant par les difficultés particulières que rencontrent certains enfants, et avec des conseils adaptés à chaque profil d’apprentissage… Il faut aimer lire sois-même et s’intéresser au sujet, parce que le livre est vraiment épais et chargé en information (personnellement, j’adore ^^).

Ce livre nous explique comment faire découvrir la lecture aux enfants en partant des lettres pour arriver aux syllabes, tout en les gardant rattachées à un vrai mot. Il s’agit par exemple de découvrir la syllabe « pa » en rapport avec le mot « papa », et non pas au milieu d’une liste de syllabes. Elle nous conseille sur les mots par lesquels commencer, comment décortiquer/expliquer les mots avec nos enfants, comment introduire de nouvelles syllabes, dans quel ordre (éviter de présenter le OU et le ON à la suite, ou le AN et le EN, qui se ressemblent trop, soit par la forme soit par le son), avec des exemples de fiches de mots à créer sois-même (en fonction de là où en est l’enfant et de ce qui l’intéresse). Elle conseille aussi d’écrire les mots normalement, sans espace et sans changer de couleur pour les voyelles ou les lettres muettes. D’expliquer au fil des mots et des phrases les différentes règles de la langue française (il y a des exemples de conversation à avoir avec un enfant sur les lettres muettes, expliquer le pluriel, puis la conjugaison, la grammaire, la ponctuation…)

Tout y passe, rien n’est laissé de côté. Ce livre est une vraie pépite pour n’importe quel parent qui veut aider son enfant à lire!

  • Le laisser faire pour la lecture en anglais

A 4 ans, Liam savait bien lire en français, et c’est à ce moment là qu’on a déménagé en Ecosse. En arrivant, on a laissé le français un peu de côté et j’ai commencé à lui lire des albums en anglais pour qu’il découvre la langue. Liam a tout de suite essayé de lire les albums par lui même (et tous les mots qu’on croisait dans la rue) en appliquant les règles de lecture du français, ce qui ne donnait pas grand chose. Je lui avais alors expliqué que tel ou tel son se lisait certes comme ça en français, mais que ça se lisait comme ceci en anglais. Je lui ai aussi dit d’attendre de parler l’anglais avant d’essayer de le lire, puisqu’on ne pouvait pas vraiment lire ce qu’on ne comprenait pas. A chaque fois qu’il lisait un mot en anglais avec son joli accent bien français, je lui demandais d’attendre, d’attendre… Autant parler à un mur… trois mois plus tard, il parlais aussi bien anglais que ses camarades de nursery et il lisait l’anglais presque aussi bien que le français. Aucune idée de comment ça lui est venu (ils n’apprennent pas du tout à lire à la nursery, à peine le nom des lettres), il a juste trouvé le déclic en lui-même! Quand un enfant a décidé d’apprendre à lire, c’est pas la peine d’essayer de l’en empêcher, il trouvera un moyen d’y arriver ^^

Les droits du lecteur selon Daniel Pennac

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Ces « droits » ne vont certes pas apprendre à votre enfant à lire, mais il me semble indispensable de les garder à l’esprit quand on lui apprend à lire. Il peut aussi être intéressant de les partager avec son enfant.

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Le droit de lire n’importe où… même dans la rue! Mais dans ce cas là, je vous conseille de diriger les pas de votre enfant pendant qu’il lit (attention aux poteaux!)

Le numéro 1 me semble tout à fait indispensable, par exemple. Pour laisser à l’enfant une chance d’aimer lire, il faut lui laisser le droit de ne pas lire. Si lire est une obligation, il sera plus difficile d’y trouver du plaisir…

Il serait bien aussi de ne pas oublier le numéro 5, « le droit de lire n’importe quoi ». On entend encore des parents se plaindre que leurs enfants ne lisent que des mangas, des BDs, des magazines ou des livres qu’ils ne jugent pas de qualité ou de niveau trop bas par rapport à leur âge. Lâchons leur donc un peu la grappe! Tant qu’ils ont plaisir à lire, c’est le principal. Et il n’y a pas que les classiques dans la vie…

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Le droit de lire les journaux gratuits dans le tram, aussi. Parce que c’est tellement passionnant et intelligent…

Aujourd’hui, où on en est?

Liam sait lire depuis 3 ans à présent (2 ans 1/2 en anglais). A la maison et à l’école, comment ça se passe aujourd’hui?

A la maison

Aujourd’hui, Liam préfère lire en anglais, mais continue de lire en français de temps en temps. Il lit des romans dans sa tête, souvent le matin au réveil, parfois après l’école. Il aime tout particulièrement Roald Dahl et tout ce qui a rapport avec Pokémon. Il lit aussi des magazines (mes grands-parents l’ont abonné à Toboggan pour qu’il reçoive un peu de lecture en français tous les mois) ou des livres de non-fiction, comme son encyclopédie Pokémon par exemple.

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Tous les jours, je lui lis des pages d’Harry Potter à voix haute. Ce sont mes livres préférés et j’adore les partager avec lui 🙂 On a profité des quatre derniers jours de neige pour finir le tome 6. Bientôt la fin!

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Et tous les soirs, je lui lis 1 ou 2 albums (en général en anglais puisqu’ils viennent le plus souvent de la bibliothèque) avant qu’il se couche. Même s’il adore lire par lui même ses romans prévus pour les plus de 6 ou 8 ans, il est également toujours excité de découvrir une nouvelle histoire de Mimi la souris lue par moi, quand bien même elle a été écrite pour les moins de 3 ans ^^ Ce n’est pas parce que son enfant sait lire tout seul qu’il faut se presser de le faire grandir 😉

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A l’école

Sa situation de lecture à l’école ne vous parlera sans doute pas, étant donné qu’il est scolarisé en Ecosse et que le système est très différent du système français. Je pense cela dit qu’il y aurait bien à s’inspirer de ce système écossais qui s’adapte au mieux au niveau des enfants. Alors pour ceux que ça intéresse, voilà un petit aperçu de comment ça marche par ici…

L’école (et l’apprentissage de la lecture) commence en classe de P1 (Primary 1) à 5 ans, après une nursery school qui tiens bien plus de la nursery que de la school (en gros, en nursery school, les enfants passent leur temps à jouer et n’ont que 20 minutes par jour de « travail » (facultatif) en groupe de 6 à 10 assis sur un tapis à faire des leçons de choses ou autres activités/jeux de groupe, mais pas de préparation à la lecture).

Aujourd’hui, Liam est en P2, il a 6 ans. Tous les jours, les enfants de P1 à P7 ont une leçon de lecture-écriture, non pas dans leur classe avec leur maître ou maîtresse, mais dans un groupe qui dépend de leur niveau. Du personnel supplémentaire est présent pour animer ces groupes, ce qui fait que s’ils sont autour de 25 à 30 élèves par classe, ils se retrouvent en revanche à 15 à 20 élèves par groupe de lecture-écriture. Leur niveau de lecture-écriture est estimé une fois par an en un à un avec un professeur, ainsi que tout au long de l’année par leur maîtresse et leur responsable de groupe de lecture-écriture (pas par des contrôles, tests ou autre travail noté, juste par le biais d’observations). Ils peuvent donc changer de groupe entre chaque vacances scolaires en fonction de comment leur niveau a évolué.

En pratique, mon fils et un de ses meilleurs amis, qui savaient tous les deux lire avant d’entrer à l’école, ont été mis dès leur P1 dans un groupe composé de P2 et P3 qui se trouvaient au même niveau qu’eux. Ils n’ont donc pas eu à réapprendre à lire, ce qui aurait été une sacrée perte de temps… Aujourd’hui, ils sont avec des P3 et P4, et un autre élève de leur classe les a rejoint depuis. A l’inverse, des élèves de leur classe de P2 qui ont besoin de plus de temps avec les concepts de base retrouvent un groupe d’autres P2 et P1 qui en sont au même niveau qu’eux. Tout le monde avance à son rythme, personne n’est laissé derrière. S’il faut du temps pour qu’une notion soit comprise, l’enfant l’aura. Si la notion est déjà comprise, inutile de s’attarder plus longtemps dessus, l’enfant peut passer à la suite.

Ils font aussi des activités de lecture et écriture en commun en classe. Mais la maîtresse va adapter ses remarques en fonction de l’élève. Quand ils ont un texte libre à écrire par exemple, où le fond est plus important que la forme, la maîtresse va simplement vérifier chez certains élèves que leur façon d’épeler leurs mots fait sens en terme de phonétique, même si ce n’est pas la bonne orthographe, alors que chez d’autre, elle va attendre d’eux qu’ils épellent les mots correctement.

Notons d’ailleurs qu’un système similaire mais différent est mis en place en mathématiques. Là, les élèves restent dans leur classe, mais chacun travaille sur un cahier d’exercice à son niveau. Ou alors ils vont tous faire les mêmes exercices pratiques, mais adaptés là aussi à leur niveau. Par exemple l’autre jour, ils faisaient des divisions à l’aide de cubes en plastiques. Ceux qui découvraient tout juste les divisions en avaient des toutes simples, avec un petit nombre de cubes à diviser. Ceux qui connaissaient déjà en avaient des plus compliquées. Liam était censé diviser 45 cubes par 5, mais il avait un peu de mal parce que tout le monde lui piquait ses cubes, estimant qu’il n’avait sans doute pas réellement besoin de ces 45 cubes ^^

Et pour le reste (étude d’un thème, gym, activités diverses…), ils étudient tous ensemble en classe. Au final avec ce système, il n’y a ni redoublement ni saut de classe. Pas de contrôles ni de notes non plus, en tout cas pas encore, je ne sais pas bien à quel niveau ça arrive, si tant est que ça arrive un jour.

Ce que j’aime bien aussi dans ce système, c’est que les enfants sont amenés à faire la connaissance de beaucoup plus de monde que s’ils restaient toujours avec leur classe, et de fréquenter des enfants de différents âges. Mon fils a eu des cours de lecture-écriture avec beaucoup de professeurs différents, qui enseignent à tous les niveaux de classe, et il est content de pouvoir leur dire bonjour par leur nom quand il les croise dans le couloir. En plus, s’il tombe dans leur classe une prochaine année, il les connaîtra déjà un peu. Il connait aussi de nom la plupart des élèves de P2 jusqu’en P4, puisqu’il s’est retrouvé avec certains d’entre eux en groupe de lecture-écriture. Il se sent plus à l’aise, en récré, de sentir qu’il connaît plus de monde que juste les élèves de sa classe.

La semaine prochaine

La semaine prochaine je vous présenterais des activités que j’ai proposé à mon fils en parallèle de la lecture du manuel. Certaines ont été inspirées de la lecture du livre de Marlène Martin, et toutes ont été adaptées aux niveau et centres d’intérêts de mon fils.

Apprendre à lire en famille

1 – Pourquoi, Quand et l’Eveil à la lecture

2 – L’apprentissage

3 – Jeux et activités

4 – Les livres « premières lectures »

5 – L’écriture

Et vous?

Avec quelle méthode vos enfants ont découvert la lecture? Qu’est-ce qui a marché pour eux? Où ils en sont, maintenant? Partagez en commentaire, et dites moi si vous avez d’autres super manuels ou méthodes que j’ai oublié ici!

 

International Book Giving Day 2018, c’est aujourd’hui!

Comme je vous l’avez dit l’autre jour, aujourd’hui, c’est la Journée Internationale du Don du Livre. Oui oui je sais c’est aussi la St Valentin… personnellement j’aurai choisi une autre date pour instaurer cette bonne idée du don du livre. A moins d’en profiter pour donner des livres sur l’Amour et de faire d’une pierre deux coups, pourquoi pas?

Bref, aujourd’hui, j’ai eu envie de faire un don à une association, la Book Aid International, qui promeut la lecture dans le monde en offrant des livres et en formant des professionnels des livres, aidant ainsi des personnes (notamment des enfants) dans le besoin à accéder à la lecture. L’accès à la lecture a montré une réduction de la pauvreté, l’accès au travail facilité et l’amélioration de la santé chez les enfants. Un enfant né d’une mère qui sait lire a 50% de chances de plus de survivre au delà de 5 ans que dans le cas contraire!

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J’ai découvert l’association Book Aid International sur le site de l’International Book Giving Day, mais il en existe bien d’autres encore, que ce soit des internationales ou des associations locales. Celle-ci est une association britannique, mais aucun doute qu’il y en a des tout aussi bien en France.

J’ai aussi profité de cette journée pour offrir un exemplaire de mon album, Les aventures de Petit Pois et son manteau aux 100 poches, à la classe de mon fils. Je l’ai accompagné d’une petite traduction, parce que même s’ils ont des cours de français déjà à leur âge, ça ne va pas encore au delà des salutations, chiffres et couleurs. C’est trop mignon, d’ailleurs, de les entendre nous dire « à demain » avec leur accent écossais ^^

Et vous, vous avez offert des livres, de l’amour, ou les deux aujourd’hui?

 

Célébrer la Robert Burns Night

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Aujourd’hui en Ecosse, comme tous les ans, on célèbre l’anniversaire de Robert Burns, poète écossais, né le 25 janvier 1769. Il a écrit plein de poèmes en vieil écossais qui plaisent beaucoup par ici, mais soyons honnête, à moins d’être écossais sois même, ils sont parfois un peu difficiles à comprendre.

Par exemple, voici les premiers vers de « Address to a Haggis » (Robert Burns aimait beaucoup le haggis. Oui oui, je parle bien du plat national, la fameuse panse de brebis farcie aux tripes et autres choses très ragoutantes, il lui a écrit un poème, que dis-je, une ode!) :

Fair fa’ your honest, sonsie face, 
Great chieftain o the puddin’-race!
Aboon them a’ ye tak your place,
Painch, tripe, or thairm:
Weel are ye worthy o’ a grace
As lang’s my arm.

Le 25 février est donc l’occasion en Ecosse de lire des poèmes, de manger du haggis, neeps and tatties au diner (on en trouve du vegan très bon un peu partout ici, pour mon plus grand bonheur 🙂 les tripes et autres joyeusetés, très peu pour moi), et surtout, de finir la soirée en chantant « Auld Lang Syne » .

Auld Lang Syne est un poème écrit par Robert Burns qu’il a mis en chanson. Elle est à la base chantée dans les pays anglophones, la tradition étant de la chanter à minuit le 31 décembre pour dire au revoir à l’année passée et célébrer celle qui arrive. Elle a ensuite été traduite et adaptée un peu partout dans le monde, et elle est souvent chantée aux cérémonies de remise des diplômes. En France, on la connait sous le nom de « Ce n’est qu’un au revoir » (qui est une adaptation plus qu’une traduction). Voici une version de l’originale:

Alors pourquoi ne pas vous aussi lire des poèmes en famille, aujourd’hui? Chez nous, on aime beaucoup le recueil de poèmes anglais de Julia Donaldson (certains sont d’elle, mais pas tous), « Poems to Perform » .

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Et pour les poèmes français, on plonge régulièrement dans ce recueil de poèmes, « Un petit bouquet de poèmes » , rassemblés par Jacques Charpentreau.

Et vous, qu’est-ce que vous lisez quand vous voulez rimer?

 

 

 

St Andrew’s day et livres écossais

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L’Ecosse

Aujourd’hui, 30 novembre, c’est la St Andrew, fête nationale d’Ecosse en l’honneur de leur saint patron. Bien que ce ne soit pas la fête la plus célébrée en Ecosse (les gens semblent plus intéressés par la Bonfire night et la Robert Burns night, et puis contrairement au 14 juillet en France, ici ce n’est pas un jour férié… en même temps, l’Ecosse n’a pas de jours férié…), c’est toujours l’occasion de faire des activités pour célébrer le pays, manger du haggis (vegan pour moi, merci bien ^^) et lire des albums jeunesse écossais.

Je sais que l’Ecosse fait partie du Royaume-Uni, en est une nation ou je ne sais quoi (honnêtement, personne ne comprend comment ça marche ces histoires, même ici), mais en pratique, quand on y vit, c’est difficile de s’en rappeler. N’essayez surtout pas de dire d’un écossais qu’il est anglais! Britannique serait correct, mais j’ai pu remarquer que les écossais se sentent bien plus écossais que britannique, et ça se comprend.

Après tout, l’Ecosse a son propre drapeau, son propre hymne (carrément anti-anglais, au passage), sa propre capitale, une histoire dont la majeur partie a rapport avec le fait d’essayer de repousser les anglais de leurs terres, son propre système éducatif, son propre système de santé, son propre parlement, son propre premier ministre, son propre dialect, son propre animal officiel (en plus il est trop cool, allez le chercher sur internet si vous ne le connaissez pas déjà!) et même ses propres billets.

L’Ecosse, en plus d’être un pays où il fait bon vivre, est un pays magnifique à visiter. C’est pour moi le gros avantage d’être une expatriée. En semaine, on vit la vraie vie écossaise, on a la chance d’être très bien intégré et d’adorer notre ville. Et le week-end, on met notre casquette de touristes et on va faire le tour du pays, enfin surtout de la région (on ne tient pas à faire des heures de route chaque week-end non plus…). On profite en fait bien plus du pays que les locaux, qui ont tendance à le considérer comme acquis et donc à ne pas s’en intéresser autant que nous, ce que je peux comprendre. Nous même, on ne bougeait pas beaucoup les week-end quand on habitait en France.

 

Mais ce serait dommage de me croire sur parole quand je dis que l’Ecosse c’est magnifique… le mieux est encore de venir voir par vous-même !

Les albums jeunesse

Comme je l’ai expliqué ici, quand j’ai visité l’Irlande j’espérais trouver tous pleins d’albums jeunesse irlandais, sur l’Irlande et ses traditions, qui mettent en avant les talents d’auteurs et d’illustrateurs irlandais. J’aime autant dire que j’étais tombée de haut. Je n’avais ramené à la maison qu’un unique album, un peu dépitée. Heureusement, en Ecosse, c’est tout à fait différent !

Si vous espérez visiter l’Ecosse en famille ou juste découvrir le pays avec vos enfants en restant chez vous, il y a tout plein d’albums que vous pouvez lire ensemble ! (Par contre, je doute qu’ils soient traduits en français…)

 

My First Scottish… – Kate McLelland

Une série de petits albums cartonnés prévus pour les bébés écossais, mais qui sont parfait pour les petits et grands français qui voudraient apprendre les mots de base en anglais. Ici, pas d’histoire, juste un mot par page, et de jolis dessins colorés, le tout sur le thème de l’Ecosse.

 

Katie Morag -Mairi Hedderwick

Il existe beaucoup d’albums de Katie Morag, et même une série télé, sur cette petite écossaise de l’île de Struay. Un classique pour découvrir la vie sur les îles à travers les histoires de cette petite fille espiègle.

 

Les albums de Benedict Blathwayt

Des dessins colorés et pleins de détails, des histoires mignonnes d’animaux… Les albums de Benedict Blathwayt sont parfaits pour découvrir l’océan, les animaux et les îles écossaises. J’ai parlé de Little Seal et The Little House by the Sea plus tôt sur le blog.

Liam et moi avons eu la chance de rencontrer l’auteur/illustrateur plus tôt au festival de livres d’Édimbourg, c’est un homme très intéressant et passionné par son travail. Il met à peu près 6 mois à terminer un album et passe beaucoup de temps sur la partie dessin.

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Les oiseaux d’Emily Dodd

The Grouse et The Capercaillie sont deux oiseaux écossais que Emily Dodd nous fait découvrir à travers ces deux albums.

The Grouse se trouve très beau, avec ses plumes noirs, ses gros sourcils rouge, et sa belle queue droite. Il est d’ailleurs embêté pour the Mouse qui lui, n’est qu’un petit animal marron à la queue tordue. Mais au fil de l’histoire, et avec l’aide de Mouse et d’une Highland cow, the Grouse va réaliser que parfois, être petit et marron a des avantages.

Cameron est un Capercaillie qui ne sait pas danser, contrairement au reste de son groupe de Capercaillie. Avec l’aide d’un petit écureuil qui invente un prétexte pour que Cameron parte à l’aventure avec lui dans les bois, Cameron va réaliser qu’il était déjà capable de faire tous les mouvements de danse aussi bien que les autres. En fait, il en a même inventé un nouveau !

Là aussi on a eu la chance de rencontrer l’auteur deux fois, une fois pour une lecture interactive de The Grouse and The Mouse, une fois pour une lecture animée de Can’t-dance-Cameron. L’auteur nous avait appris tous plein de choses sur ces deux oiseaux, et on avait même pu danser comme le Capercaillie. C’était bien marrant, surtout le moment où on gigote le popotin.

 

Skye the Puffling – Lynne Rickards and Jon Mitchell

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Album tout mignon sur un bébé puffin, présenté ici.

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No such thing as Nessie! – Chani McBain

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Difficile de parler de l’Ecosse aux enfants sans parler de Nessie, le monstre du Loch Ness. Finlay et sa grande sœur Sarah vont sur les bords du Loch Ness avec leur grand-mère pour trouver Nessie. Finlay tient à prouver à Sarah que Nessie existe, mais à chaque fois qu’il croit l’avoir aperçu, c’était en fait autre chose. Alors Sarah lui rappelle alors qu’il n’y a « no such thing as Nessie! » Mais a-t-elle vraiment raison ?

 

You can’t play here ! – Angus Corby

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Gregor MacDonald a reçu une cornemuse (bagpipes) pour son anniversaire. Il est bien content et se met tout de suite à y jouer, mais à peine a-t-il commencé à souffler que ses parents se plaignent. Il ne peut pas jouer ici, il est trop bruyant ! Alors Gregor part avec sa cornemuse dans la campagne écossaise pou trouver un endroit où il n’embêtera personne en s’entraînant à la cornemuse, mais à chaque fois c’est pareil. « You can’t play here! » disent-ils tous. Gregor finit par trouver un grand jardin plein d’espace qui appartient à une vieille dame dont le visage lui est vaguement familier et qui l’encourage à rester « You CAN play here ». Alors Gregor s’entraîne jusqu’au jour où la vieille dame l’invite à venir jouer de la cornemuse pour une occasion très particulière à Edinburgh. Après ça, ses parents l’autorisent à jouer où il veut !

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Katie in Scotland – James Mayhew

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Suivez les aventures de Katie qui visite l’Ecosse avec son nouveau copain Nessie. Les dessins sont très jolis, avec de beaux paysages et de beaux éclairages.

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Bagpipes Beasties and Bogles – Tim Archbold

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Vous êtes-vous déjà demandé comment avaient été créés les cornemuses? A une époque, il existait un homme qui venait débarrasser les maisons de leurs monstres et créatures bruyantes. Pour cela, il les enfermait dans un sac. Mais une fois dans le sac, que fait-il d’eux? Enfin un album qui explique pourquoi les cornemuses font le bruit qu’elles font!

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Thistle Street et Thistle Games – Mike Nicholson and Jo Litchfield

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Deux livres sur la vie écossaise, avec un nouveau mot écossais par double pages, expliqué à la fin dans le lexique. L’un deux est présente le quotidien d’une rue écossaise, l’autre présente les Highlands Games, ces jeux qui se déroulent de mai à septembre un peu partout en Ecosse, avec compétition de danse, course, lancé de tronc d’arbre, musique…

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A Scottish Year – Tania McCartney and Tina Snerling

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Voici un album qui présente les traditions écossaises au fil des mois. Pour en apprendre plus sur ce merveilleux pays et la vie des enfants qui y vivent. On y lit beaucoup de choses intéressantes, sur les lieux écossais, les traditions, la faune et la flore… Je n’aime pas trop les visages des enfants, je trouve leurs yeux bizarrement dessinés, mais sinon, je n’ai rien à redire sur le reste.

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N is for Nessie, A Scottish Alphabet – Kate Davis

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Nous suivons une famille qui résume l’Ecosse en un mot par page, une page par lettre de l’alphabet. Auld Lang Syne, Golf, Oat, Thistle, Very very wet, Whisky… les dessins sont  sympas et les mots sont un peu détaillés à la fin du livre. Très bon choix pour une première découverte de l’Ecosse.

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There was a Wee Lassie who swallowed a Midgie – Rebecca Colby and Kate McLelland

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Une petite traduction s’impose pour comprendre le titre de cet album. Wee est le terme écossais pour petit (il s’utilise donc à la place de little ou small). Lassie est utilisé pour parler d’une fille. Et le midgie est une saleté de mini moustique écossais qui se balade en troupeau et pique inlassablement chaque millimètre carré de votre peau jusqu’à ce que vous décidiez de rentrer chez vous. Ils sévissent principalement dans les Highlands et de juin à août.

Cet album reprend un texte de poème anglais célèbre, There was an old lady who swallowed a fly, et l’adapte à la sauce écossaise. La fin est moins tragique, rassurez-vous (dans l’originale, la vieille dame meurt!). La petite fille avale donc un à un des animaux typiques écossais pour qu’ils aillent attraper les précédents. Au final, elle a le ventre rempli d’animaux (les illustrations représentent l’intérieur de son ventre comme une sorte de maison à tuyaux), aucun n’ayant réussi à attraper le précédent, et elle décide d’avaler un loch (un lac) pour les faire partir.

Le texte des pages précédentes est à chaque fois repris dans les suivantes, nous rappelant pourquoi elle a avalé tous les animaux qu’elle a avalé, et le tout est dit en rimes. Les dessins sont aussi amusants que le texte, c’est un album très original pour découvrir la faune écossaise. Nous, on adore! (Surtout la Highland cow, elle est trop mignonne!)

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Bonus : un cahier d’activités

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Je compte l’offrir ce soir à Liam, un cahier plein d’autocollants à coller sur des paysages et villes écossaises. De quoi s’occuper pour la St Andrew!

Et voilà pour les albums écossais! Bonne St Andrew, bon haggis (vegan!) et bonne découverte de l’Ecosse à tous!

 

Challenge Christmas time : La course des Père-Noëls !

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Aujourd’hui, on a participé à un événement très original autour de Noël : la course des Père-Noëls (Santa Dash). Je dis original parce que je n’avais encore jamais vu ça, mais apparemment en Ecosse, c’est plutôt classique et chaque ville organise la sienne.

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Plus de 700 Père-Noëls étaient réunis ce matin sur la place principale de Dundee. Tous se sont élancés dans une course de 2km ou 4km, au choix, l’idée n’étant pas d’arriver premier mais de se faire plaisir (beaucoup ont juste marché, certains avec des poussettes). Mon moment préféré était le warming up avant la course, quand tous les Père-Noëls ont suivi l’échauffement proposé par le renne de Noël sur l’estrade. C’était un bien drôle spectacle de les voir tous remuer en rythme sur la musique de Santa Claus is coming to town.

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Le montant de l’inscription revenait à une fondation pour les enfants hospitalisés en Ecosse du nord, The ARCHIE Foundation. Une bonne raison de courir dans le froid du matin!IMG_3681

J’ai personnellement juste regardé la course et encouragé Liam et son père, qui sont partis au pas de course et ont choisi de faire les 4km malgré le fait que Liam soit tombé trois fois sur la route. Tous les participants ont gagné une médaille à la fin pour avoir participé. IMG_3697

Une bien chouette expérience pour ce début de période de Noël! De quoi se mettre dans l’ambiance des fêtes!

Happy Halloween !

Challenge Halloween 2017

Joyeux Halloween à toutes et à tous ! Voici nos lectures terrifiantes et nos bricolages ensorcelés pour un Halloween spooky à souhait. Vous pourrez les retrouver chez Hilde et Lou dans le cadre du challenge Halloween 2017.

Nos albums préférés

Room on the Broom – Julian Donaldson and Axel Scheffler

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Les animaux, après l’avoir aidé à retrouver ses objets égarés, espèrent tous avoir une petite place sur le balai de la sorcière. Heureusement, celle-ci est généreuse et les invite à la rejoindre. Mais bientôt, ils sont trop nombreux, et le balai casse. Oh non, voilà qu’un dragon menace la sorcière tombée au sol loin de ses petits amis, que va-t-elle faire ?

Comme tous les albums de Julia Donaldson, Room on the Broom est plein d’ingéniosité, de générosité, d’un bon rythme et de chouettes rimes. Magique !

Ready Steady Ghost – Elizabeth Baguley and Marion Lindsay

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Ce petit fantôme aimerait trouver un château à sa taille à hanter. Un qui ne lui fasse pas trop peur. Mais à chaque fois qu’il pense en trouver un dans la forêt, il s’agit en fait d’une créature effrayante que le petit fantôme préfère éviter. Jusqu’à ce qu’il trouve dans un grenier, un château parfait qui n’attendait que lui.

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Little Wizard et Ghosts in the House – Kazuno Kohara

On les lit, on les relit, on les adore toujours autant, ils sont parfaits pour Halloween ! J’en ai parlé ici et ici.

La série des Bizardos – Janet and Allan Ahlberg

Sur une sombre sombre colline, il y avait une sombre sombre ville. Dans cette sombre sombre ville, il y avait… des squelettes. Grand Squelette, Petit Squelette et Chien Squelette. Le soir, ils sortent pour s’amuser à se faire peur. Parfois, ils vont même prendre le train fantôme avec des monstres et autres créatures de la nuit. Ce qui est sympa, c’est que tout les monstres sont gentils dans le monde des Bizardos. Par contre, il leur arrive d’entendre un bébé humain pleurer et là… quelle frayeur !

Nos activités d’Halloween

La potion d’Halloween

On adore les potions. On en avait déjà fait des rigolotes pour la journée d’Harry Potter, ici, et pour celle-ci, on a décidé de rester dans le ton Halloween/Automne.

Nos ingrédients :

  • Intérieur de citrouille évidée, la base de la potion
  • Irn Bru, pour le liquide, la couleur orange et les bulles (Boisson gazeuse écossaise qui, ici, est plus vendue que le Coca-Cola. A noter que l’Ecosse est le seul pays d’Europe où le Coca n’est pas en tête des ventes ^^)
  • Marmite, pâte à tartiner à base d’extrait de levure. Il parait que soit on adore, soit on déteste, impossible d’être entre les deux. Et bien nous, c’est clair, on déteste, et avec son odeur pestilentielle et sa texture repoussante, on la trouve bien mieux dans notre chaudron que dans nos estomacs !
  • Des marrons, feuilles, herbe, et surtout, de la boue ! Miam !

La Citrouille

J’ai laissé Liam dessiner son visage, puis j’ai suivi ses traits au mieux pour la découpe. Puis Liam lui a donné quelques couleurs pour la rendre encore plus belle. Au début, on avait droit à un arc-en-ciel à l’arrière de la citrouille, mais quand on en est arrivé au visage, il a tenu à mélanger toutes les couleurs ensemble, et voilà notre belle citrouille marron ! (Je sais pas pour vous, mais avec mon fils, la moitié de ses peintures finissent marrons…)

Les petits pains monstrueux

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De la farine, de la levure et de l’eau, et hop ! Voilà pour nos délicieux petits monstres et fantômes.

La déco

Un photophore citrouille, des araignées mignonnes à cacher au fond des lits, des peintures de toiles d’araignées, un petit masque, de la peinture sur feuille, des couronnes, que des choses toutes simples que les enfants peuvent faire seuls. De quoi s’occuper toute la semaine après l’école, pour une déco colorée et pas trop effrayante. J’ai aussi fait moi-même deux petits personnages (un vampire et une sorcière) avec un peu de feutrine et deux pinces à linge en bois.

Dookin’ for apples

Une tradition, en Ecosse. Il s’agit de plonger la tête dans une bassine pour attraper une pomme avec les dents. Attention, on ne triche pas, on ne peut pas s’aider des mains ! L’astuce est de repérer celles qui ont une longue tige, c’est bien plus simple à attraper 😉

Pick Your Own Pumpkin

On est allé dans une ferme à fruits et légumes pour regarder leurs citrouilles pousser. Malheureusement, elles avaient presque toutes été déjà ramassées, mais c’était quand même l’occasion de voir à quoi ressemble un champs de citrouille. En plus, il y avait aussi un labyrinthe de maïs en forme de tête de Dark Vador et plein de jeux extérieurs, alors on a pas perdu notre journée ! IMG_3045.JPG

Cimetière d’Halloween

On a profité d’un joli soleil couchant pour aller au cimetière voisin. J’adore les cimetière écossais. Recouverts d’herbe toujours verte (merci la pluie), on y trouve de simples et vieilles pierres tombales ainsi que de belles croix celtiques. C’est toujours un bel endroit où aller se promener. Avec Liam, on aime regarder les prénoms sur les tombes, noter que la moitié des hommes s’appellent William et la moitié des femmes s’appellent Margaret. On aime bien aussi les noms de famille, qui n’ont rien à voir avec les noms français (En général, McQuelquechose ou MacAutrechose).

Soirée d’Halloween

Pour ce soir, je prépare un spooky tea, et après, on sort ! Mais en Ecosse, pas question du trick-or-treat à l’américaine. Ici, on va guising. Le principe reste similaire, on se déguise et on va sonner aux portes, sauf qu’au lieu de menacer les voisins d’un « bonbon ou un sort », on leur récite un poème, une chanson ou une blague d’Halloween en échange d’une gourmandise.

 

Dundee Literary Festival

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Hier, on est allé au festival de livre de Dundee, et on a participé à deux activités très sympa. La première était destinée aux jeunes enfants, avec lecture d’albums, coloriages et petit goûter. Il y avait pas mal de monde…

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The Tiger Who Came To Tea – Judith Kerr

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C’est l’heure de se mettre à table pour Sophie et sa maman, quand quelqu’un sonne à la porte. Quelle surprise de découvrir que c’est un tigre qui a sonné, et qu’en plus, il veut dîner avec elles ! (Prendre le thé, c’est dîner pour les britanniques). Les filles l’invitent alors, et voilà que le tigre mange tous leurs sandwichs et boit toute leur eau. Malgré tout, elles ne sont pas fâchées contre lui, et s’organisent même un peu mieux pour l’hypothèse où le tigre reviendrait une autre fois.

Oi Frog! – Kes Gray and Jim Field

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Les grenouilles (frogs) doivent s’asseoir sur des bûches (logs), c’est le chat qui l’a dit. Et les autres animaux ? demande la grenouille. Alors le chat explique où doivent s’asseoir chaque animal. La règle, c’est qu’il faut que ça rime. La question n’est pas de savoir si c’est confortable ou non, fait remarquer le chat, la question est de faire ce qui est juste. Et les chiens (dogs), sur quoi ils s’assoient ? Un album très marrant et plein de rimes.

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We’re Going on a Bear Hunt – Michael Rosen and Helen Oxenbury

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Une famille part à la chasse à l’ours. Ils vont en attraper un gros, ils n’ont même pas peur. Sur leur chemin, ils rencontrent des obstacles naturels, mais rien ne les arrête. Ils sont déterminés, mais que vont-ils faire s’ils rencontrent un ours, un vrai ?

Un livre pour partir à l’aventure en famille, avec des formules qui se répètent et qui rassurent. Le seul point qui n’a pas plu à mon fils, ce sont les pages en noir et blanc (une sur deux). Je trouve que ça donne un style original, mais lui n’a pas aimé.

La deuxième activité était sur Harry Potter, et là, on s’est retrouvé avec d’autres jeunes sorciers.

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Il y avait là aussi un goûter et des coloriages mais aussi des baguettes magiques à bricoler, un concours de déguisement et un quizz de sorciers. Liam et moi avons pu répondre aux 25 questions, mais en français seulement, parce que beaucoup de réponses appelaient des noms propres que nous ne connaissions pas forcément en anglais !

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Une fois l’activité terminée, c’était difficile de revenir à la vie de moldus. Surtout dans une ville comme Dundee où l’on croise des dragons dans les rues…

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I want… Tony Ross !

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Tous les ans en août à Édimbourg se tient le plus grand festival littéraire au monde : Edinburgh International Book Festival. L’avantage (le seul) de la rentrée scolaire écossaise qui a lieu le 15 août (je sais, je sais, ils ne savent pas profiter de leur été, ces écossais…), c’est qu’on est sûr d’être sur place pour y rencontrer les auteurs qu’on aime. L’année dernière, on avait eu la chance de rencontrer Julia Donaldson et Axel Scheffler (The Gruffalo), de voir leur super spectacle, de chanter avec eux et de découvrir leur nouveau livre. On avait aussi discuté en plus petit comité avec Benedict Blathwayt (The Little House by the Sea, The Little Red Train). Cette année, nous avons rencontré Tony Ross!

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Tony Ross est un auteur-illustrateur de livres jeunesses avec plusieurs centaines de livres illustrés à son actif (il en a aussi écrit quelques dizaines). Il a notamment travaillé avec Roald Dahl, David Walliams, Jeanne Willis et Francesca Simon. Il y a peu de chance que vous n’ayez jamais croisé un de ses livres, même si vous n’êtes pas un grand lecteur de littérature jeunesse, c’est difficile de passer à côté.

Tony Ross nous a parlé de The Little Princess (La Petite Princesse), une série d’albums jeunesse qu’il a écrits et illustrés lui-même. L’idée de la Petite Princesse lui est venue un jour où il apprenait à sa propre fille à aller sur le pot. Comme il surnommait sa fille « princesse » et qu’elle n’était pas bien grande, le nom était tout trouvé. Il nous a avoué que 30 ans plus tard, sa fille n’est pas ravie que son histoire d’apprentissage de la propreté soit connu de tous, c’est une petite célébrité dont elle se serait bien passée ^^

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Tony Ross s’est plié à toutes les exigences des enfants présents dans la salle et leur a dessiné tous les animaux qu’ils réclamaient, avec une facilité et une rapidité déconcertante. D’ailleurs, il nous a expliqué qu’il ne mettait pas plus d’une journée à dessiner l’intégralité d’un album de la petite princesse. Quel contraste avec Benedict Blathwayt qui disait passer 6 mois à dessiner chacun de ses albums! Il faut dire que leur style n’est pas le même…

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Il nous a aussi expliqué que autant à l’école d’Art, il avait passé du temps à apprendre tout plein de techniques compliquées, autant maintenant qu’il était illustrateur professionnel, il s’arrangeait toujours pour éviter les difficultés dans ses dessins. Dessiner un cheval? Pas de problème! Par contre, il n’aime pas dessiner les jambes des chevaux, alors on va dire que le cheval était dans une marre, d’accord?

La rencontre s’est terminé par une séance de dédicaces et Liam a eu droit au Horrid Henry qui joue au foot qu’il a demandé sur son album de The Little Princess, I want my potty!

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Quelques albums illustrés par Tony Ross parmi tant d’autres, que j’aime beaucoup :

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Trois albums qui finissent mal (désolée pour les spoilers, mais je pense qu’il vaut mieux être prévenu ^^) :

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Le dernier, Tadpole’s promise, est l’album jeunesse que j’ai lu dont la fin est la plus terrible. J’ai été sérieusement traumatisée, d’autant que je ne m’y attendais pas du tout. J’exagère à peine ^^ En français, il s’appelle La Promesse.

Et vous, vous aimez Tony Ross ?

World Book Day 2017

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Jeudi dernier, c’était le World Book Day (en tout cas, ça l’était en Ecosse), et tout le monde était invité à faire quelque chose de « livresque ».

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En Ecosse, on prend ça très au sérieux de faire des trucs rigolos sur le thème des livres. Tout le monde participe.

L’école primaire de Liam avait organisé une journée déguisée pour l’occasion. Chaque enfant pouvait faire gagner des points à sa maison en venant déguisé en fonction de l’auteur choisi pour leur maison. Il y a 4 maisons dans son école (comme à Poudlard), et les 4 auteurs étaient les suivants :

  • David Walliams (Mr Stink, Billionaire Boy, The Boy in a dress…)
  • Enid Blyton (Oui-Oui, Le Club des Cinq…)
  • Roald Dahl (Charlie et la Chocolaterie, Le Bon Gros Géant…)
  • J. K . Rowling (Harry Potter)

Liam a choisi de se déguiser en Harry Potter, même s’il était dans la maison de David Walliam. Les 1ères et 2èmes années avaient le droit de ne pas suivre les indications, parce la plupart de ces auteurs écrivent des romans pour les plus grands, et on avait jamais lu de livres de David Walliams (on est en train de lire Mr Stink du coup, pour changer ça).

Il y avait pas mal d’Harry Potter et d’Hermione Granger, mais aussi Hagrid, des enfants en pyjama (The Midnight Gang de David Walliams), Mr Stink, Le Bon Gros Géant, Oui-Oui… Presque tout le monde avait joué le jeu (quelques filles avaient préféré se déguiser en princesses), et ça rendait vraiment bien dans la cour de récré !

Des idées de déguisements de personnages de livres sur le site de World Book Day : ideas

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Tous les ans, des petits livres (2 albums et 8 courts romans) sont publiés (parfois même écrits) exprès pour l’occasion (sur la photo ce sont les cinq qu’on a achetés, il y en avait 5 autres qui nous tentaient moins). Ils coûtent 1£ chacun, et chaque enfant se voit remettre un bon d’achat d’1£ à l’école pour avoir l’un d’entre eux gratuitement.

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Ce livre reprend tous les personnages de la séries des Love Underpants et nous rappelle pourquoi et à quel point ils aiment les slips. Ça rime, il y a des aliens et des pirates, ça parle de slips, c’est donc forcément chouette.

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La fameuse Peppa Pig fête elle aussi le World Book Day et se déguise pour aller à l’école. Mais elle n’arrive pas à choisir un seul livre favori, alors elle se déguise en 6 personnages différents. A l’école, tout le monde essaye de deviner en quel personnage sont déguisés les autres, et avec Peppa, ce n’est pas facile ! Liam a beaucoup aimé parce que ça lui rappelait sa propre expérience du World Book Day à l’école.

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Le livre de Horrid Henri est une sorte de recueil de fiches sur le personnage de la célèbre série de livres du même nom. On y trouve des idées de blagues, des infos sur lui (son plat préféré par exemple : les frites aux frites), et des listes du genre « 10 raisons pourquoi regarder la télé c’est mieux que de lire un livre » (ça a bien fait rire Liam, de trouver ce genre de liste dans un livre).

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World Book Day, on adore. Ça existe depuis 20 ans, et on espère que ça va durer encore longtemps !

Une chouette initiative pour apporter un peu plus de livres dans la vie des enfants !